Dans l’histoire de la médecine en générale, l’alchimie occupe jusqu’à ce jour une place prépondérante. Il s’agit d’une science susceptible de donner une explication à l’existence notamment en matière de médecine naturelle. Découvrez ici les applications de cette science dans le domaine des plantes.
La spagyrie : la médecine alchimique
L’une des branches de l’alchimie qui s’occupe exclusivement du règne végétal est la spagyrie. Basé sur les grands principes de l’alchimie, ce terme est inventé par Paracelse pour mettre en exergue la méthode de travail utilisée. En clair, il s’agit d’une méthode consistant à séparer les éléments composants de chaque être puis à les rassembler après purification. Ces éléments sont naturellement au nombre de trois : Souffre, Mercure et sel.
Le Soufre représente le caractère de la plante et se manifeste par son odeur et la couleur de ses fleurs. Le support privilégié de cet élément reste les huiles essentielles. Quant au Mercure, il représente la vie dans le règne végétal. De façon pratique, il se manifeste par la fermentation, quand la vie quitte cette plante. Par ailleurs, il est important de se procurer quelques ingrédients pour mieux s’initier à cette pratique médicinale. En ce qui concerne le Sel, il faut dire qu’il représente le squelette de la plante. Obtenu après calcination de la plante, cet élément permet l’incarnation des principes précédents.
Rapport entre alchimie et phytothérapie
La spagyrie (branche de l’alchimie), est une forme développée de la phytothérapie. Elle provient de la connaissance traditionnelle et expérimentale des soins de la santé par les plantes notamment les tisanes. En d’autres termes, l’alchimie offre une méthode de préparation des plantes susceptibles de les rendre plus efficaces. Les effets thérapeutiques sont plus ou moins identiques à la pratique de la phytothérapie.
En résumé, grâce à la médecine spagyrique, l’alchimie offre de nombreux remèdes naturels à chacun des problèmes de santé.
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