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Naturopathie – Accompagnement de la maladie d’Hashimoto

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Nombreux sont ceux qui affrontent aujourd’hui les défis posés par la maladie d’Hashimoto, affection auto-immune impactant la thyroïde. Cette petite glande essentielle, nichée à l’avant du cou, subit une attaque orchestrée par le système immunitaire de l’organisme même qu’elle est censée servir. En ciblant les cellules thyroïdiennes et l’enzyme clé dans la production d’hormones thyroïdiennes, cette agression conduit peu à peu à l’affaiblissement et au dysfonctionnement de la thyroïde.

Quels signes indiquent la présence de l’Hashimoto ?

Des symptômes semblables à l’hypothyroïdie peuvent indiquer une maladie auto-immune comme celle d’Hashimoto : un goitre, le gonflement du visage et des doigts, des ongles fragiles, des douleurs musculaires, une peau sèche, de la constipation, et une sensation de froid. Une fatigue persistante ainsi que des problèmes de mémoire sont aussi observés. Le diagnostic se fait via un test sanguin montrant une hausse de TSH et la présence d’anticorps antithyroïdiens; une échographie peut également être recommandée.

Le traitement habituel vise à réduire l’activité thyroïdienne avec le médicament levothyrox. Néanmoins, les approches naturelles peuvent complémenter la médecine conventionnelle en aidant à réguler l’organisme. Il est conseillé d’être patient et rigoureux lorsqu’on adopte ces changements dans son quotidien.

Il est important de noter que certaines pathologies inflammatoires ou auto-immunes sont parfois liées à ce qu’on nomme hyperméabilité intestinale. Normalement sélective, la muqueuse intestinale laisse passer nutriments et vitamines mais bloque les éléments nuisibles tels que bactéries ou débris alimentaires. Si cette barrière devient moins étanche, cela peut déséquilibrer le système immunitaire et potentiellement conduire à des maladies auto-immunes.

Quelles sont les causes de la porosité de l’intestin ?

L’intégrité de notre intestin peut être compromise par différents facteurs, qui affectent l’équilibre entre notre flore intestinale, la muqueuse et les défenses immunitaires locales. Ce déséquilibre peut trouver sa source dès la naissance à cause d’un accouchement par césarienne ou du recours au lait en poudre plutôt qu’au naturel. Avec le temps, l’utilisation fréquente de médicaments comme les antibiotiques, une alimentation transformée, ainsi que le stress peuvent endommager les liens étroits entretenus au sein de notre système digestif.

Une fois affaiblie, la muqueuse laisse passer des particules d’aliments imparfaitement digérés. Notre corps réagit alors en déclenchant une réponse immunitaire contre ces éléments étrangers. Le hic ici est que nos défenses se souviennent précisément des « intrus » et lancent une offensive systématique dès qu’ils sont détectés à nouveau dans l’organisme. Cette hyperactivité immunitaire ne s’arrête pas là : elle finit par confondre certaines molécules alimentaires avec nos propres cellules corporelles. Prenons l’exemple du gluten, son profil moléculaire ressemblant fortement à celui des cellules thyroïdiennes peut amener le système immunitaire à attaquer par erreur notre propre thyroïde lors d’une sensibilité au gluten.

Comment pouvez-vous résoudre la difficulté ?

Prenez soin de votre système digestif en éliminant les aliments contenant du gluten, comme ceux à base de blé. Optez pour des alternatives telles que le pain d’épeautre ou des farines de riz et de maïs. Favorisez également la consommation d’aliments naturels, non transformés et cultivés traditionnellement afin de réduire l’exposition aux substances chimiques nuisibles.

Soyez prudent avec les produits laitiers qui sont souvent difficiles à digérer et peuvent provoquer des réactions immunitaires démesurées au niveau intestinal. Privilégiez plutôt les nourritures riches en glutamine, un acide aminé essentiel à la régénération intestinale, trouvable notamment dans le poisson, les œufs ou encore les légumineuses.

Les probiotiques anti-inflammatoires peuvent aussi être bénéfiques pour votre flore intestinale.

Pour ce qui est de la phytothérapie :

  • Certaines plantes soutiennent la reconstitution cellulaire et l’équilibre immunitaire comme le curcuma.
  • Pour contrer une perméabilité intestinale accrue ou une inflammation : pensez au curcuma, à la réglisse ou au sureau.
  • En cas d’allergies alimentaires : envisagez le Desmodium.
  • Face à une infection virale chronique : le cyprès peut s’avérer utile.

Veillez cependant aux carences en vitamine D, ainsi qu’en iode et Fer, toutes deux pouvant perturber le fonctionnement thyroïdien. Il est primordial de réaliser des tests spécifiques avant toute supplémentation.

Il existe néanmoins certaines contre-indications concernant la réglisse ; elle n’est pas recommandée pour les personnes souffrant d’hypertension ou ayant certains problèmes rénaux graves. De même, son emploi chez les jeunes enfants est déconseillé.
Quant aux interactions médicamenteuses :

  • La réglisse peut influencer l’effet d’autres médicaments tels que certains diurétiques et corticostéroïdes.
  • L’utilisation de la reine-des-prés doit être évitée si vous êtes sensible aux composants semblables à ceux de l’aspirine.

Pour finir, il convient toujours de suivre scrupuleusement les traitements prescrits par votre médecin sans interruption prématurée.

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