Pour les amateurs de cuisine, le poivre est un incontournable pour relever nos plats avec une variété impressionnante de saveurs. Il ne se résume pas à son utilisation culinaire courante; il offre également des vertus santé notables, notamment durant l’hiver.
Le véritable poivre provient du genre Piper. Le poivrier noir d’Asie donne cinq poivres selon leur maturité et traitement :
– Le poivre vert, doux et parfumé, parfait en terrines ou en cuisine chinoise.
– Le poivre blanc, plus discret mais subtil, idéal dans les sauces claires ou sur des viandes blanches.
– Le poivre noir classique, fermenté et séché avant usage, qui s’accorde avec presque tous les aliments.
– Le poivre rouge mature aux notes subtiles malgré sa force piquante.
– Et le poivre gris moulu qui conserve mieux ses arômes si fraîchement broyé.
D’autres variantes comme le cubèbe au parfum fin sont idéales pour les plats végétariens et font partie du Ras el hanout. On apprécie également la fraîcheur citronnée du voatsiperifery ou l’arôme cannelle du poivre long.
Certains faux-poivres enrichissent aussi notre palette gustative :
– Les baies roses sud-américaines se distinguent par leur douceur sucrée.
– Les « poivres » asiatiques de Sichuan et Timut surprennent par leurs effets anesthésiants et leurs goûts citronnés.
Sans oublier le piment de Cayenne utilisé sec pour pimenter les préparations ou encore la nigelle prisée dans certaines recettes orientales.
Tous ces différents types de « poivres » ajoutent non seulement du caractère à nos repas mais contribuent aussi à notre bien-être grâce à leur teneur en pipérine aux actions anti-inflammatoires et stimulantes pour le métabolisme. De plus, elle renforce l’efficacité d’autres substances comme la curcumine dans le curcuma.
Rappelons-nous que la cuisson peut altérer saveurs et propriétés actives : il vaut donc mieux ajouter le poivre en fin de préparation. Une petite touche quotidienne suffit pour bénéficier tant des plaisirs gustatifs que des bienfaits pour la santé.