Cadeau spécial : « Mon Calendrier des Légumes de Saison ».
En écho à la semaine internationale dédiée à la lutte contre l’endométriose, notre collectif a pris l’initiative de publier quotidiennement un article sur le soutien naturel face à cette maladie qui concerne une femme sur dix. Il est important de préciser que ces recommandations viennent en appoint aux traitements médicaux classiques et visent essentiellement à améliorer le confort quotidien des femmes touchées par cette affection. Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les vertus d’une alimentation adaptée pour combattre l’inflammation et atténuer la douleur liée à l’endométriose.
Adopter certains réflexes alimentaires peut avoir un impact significatif sur l’inflammation, et donc soulager la douleur et améliorer l’expérience de votre maladie
Pourriez-vous me fournir le sous-titre que vous souhaitez voir reformulé, s’il vous plaît ?
L’adversaire principal : l’inflammation
L’endométriose est souvent associée à une inflammation chronique, éprouvante pour les défenses naturelles. Les études révèlent que celles qui en sont atteintes développent plus fréquemment des troubles auto-immuns, des allergies et la candidose. Il s’avère donc essentiel de porter une attention particulière à notre régime alimentaire courant, facteur clé influençant l’état inflammatoire et nutritionnel du corps.
Alimentation et endométriose – Focus sur le gluten
Éviter le gluten s’avère essentiel pour lutter contre l’inflammation. Les modifications génétiques du blé ont rendu sa digestion complexe car notre système digestif n’a pas su s’adapter à cette protéine modifiée.
L’ouvrage de Marion Kaplan et Audrey Etner explique les raisons d’éliminer le gluten de notre régime et fournit des astuces pour y parvenir sans sacrifier la saveur des aliments, tout en bénéficiant d’un regain d’énergie notable.
Céréales qui renferment du gluten:
Certains types de céréales, comme le blé, l’avoine, l’orge, le seigle, l’épeautre et le kamut, peuvent être à l’origine d’inflammations et de désagréments digestifs tels que les ballonnements. Il est donc recommandé de modérer leur consommation ou même de les éviter dans la mesure du possible. De plus, il faut porter une attention particulière aux produits transformés et industriels : ils sont souvent commodes mais cachent généralement des quantités supplémentaires de gluten et divers additifs dont les effets ne sont pas anodins pour notre organisme.
Optez pour le « fait-maison »
ainsi que les produits alimentaires non transformés et bruts
Glucides, acides gras saturés et estrogènes végétaux
Il est conseillé d’éviter les sucres qui augmentent l’acidité dans le corps et peuvent aggraver l’inflammation liée à l’endométriose. Il vaut mieux consommer avec modération le sucre naturellement présent dans les fruits. Les graisses saturées, telles que celles trouvées dans la viande ou les produits laitiers, sont également à limiter car elles stimulent une réponse inflammatoire. Par ailleurs, certaines viandes rouges contiennent des hormones pouvant influencer le déséquilibre hormonal.
Adopter un régime végétarien équilibré, sans risque de carences, peut être bénéfique pour contrôler ces facteurs. Il est toutefois important d’en maîtriser les principes fondamentaux pour en tirer tous les avantages.
Parmi les aliments à privilégier figurent les petits poissons gras qui sont une excellente source d’Omega 3, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. En intégrant judicieusement ces poissons dans son alimentation, on contribue positivement au bien-être général de notre organisme.
Aliments à proscrire
Pour maintenir une bonne santé et éviter l’inflammation, il est préférable de choisir des lait végétal, en excluant ceux à base de soja ou d’avoine. Il faut savoir que la caféine et l’alcool peuvent faire augmenter le niveau d’œstrogène dans le sang.
Par ailleurs, certains aliments comme le soja, la sauge et les graines de lin ont un effet similaire aux œstrogènes sur l’organisme. Les agrumes ainsi que la levure doivent être consommés selon votre propre tolérance.
Il est également recommandé d’éviter les légumes crucifères pour favoriser un confort digestif optimal. À cela s’ajoutent tous les aliments pouvant provoquer allergies ou intolérances chez certaines personnes.
Enfin, il convient de limiter au maximum tous les additifs chimiques pour préserver sa santé sur le long terme.
Quels aliments privilégier en présence d’endométriose ?
Inclure des poissons riches en Oméga-3, comme le saumon ou la sardine, dans son alimentation favorise la réduction de l’inflammation liée à l’endométriose. Ces nutriments essentiels sont aussi disponibles en gélules, ce qui peut être utile durant les périodes de crise. De plus, opter pour des huiles végétales pressées à froid comme celles de noix ou de colza contribue également au bien-être.
Changer ses habitudes alimentaires n’est pas simple mais les résultats sur l’atténuation des douleurs et la gestion globale de l’endométriose sont significatifs. S’entourer d’un professionnel tel qu’un naturopathe peut grandement aider à personnaliser son régime.
À l’occasion de la semaine mondiale contre l’endométriose, il convient de souligner le travail précieux réalisé par Gisèle Frenette, infirmière et naturopathe, et auteure du guide pratique sur cette maladie, offrant des conseils pour combattre la douleur et l’infertilité.
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