Mettre un bébé au monde est une expérience riche en émotions et très intense. Après la naissance, une mère peut se sentir constamment triste, larmoyante et mal dans sa peau. Ce qui est généralement normal avec les désagréments accompagnant une grossesse et un accouchement. Cependant, lorsque le sentiment de tristesse, de solitude et d’impuissance persiste, il est temps de se faire aider.
Etablir un dialogue
En cas de baby blues, il faut commencer par en discuter avec un proche, de préférence, sa mère, sa sœur ou une amie qui a vécu les mêmes épreuves. La jeune maman doit exprimer ses émotions, décrire ce qu’elle ressent, dire ce qui la rend si triste. Pour éviter ou réduire le risque de baby blues, il vaut mieux s’informer sur ce qui se passe après le venue d’un enfant dès la grossesse: les transformations physiques, les responsabilités, les impacts sur l’intimité du couple,… Une bonne préparation à ce stade permet de mieux faire face à la situation, une fois le bébé né.
Se laisser aller
Un des symptômes du baby blues est le fait de pleurer souvent et pour un rien. Cela peut être une réaction à la fatigue, à la contrariété à cause d’un bébé qui pleure et qui ne dort pas la nuit. Donner la vie à un enfant, rend une femme hypersensible et vulnérable. Elle doit se laisser aller de temps à autre pour se soulager. Ces larmes peuvent l’aider à surmonter sa tristesse en raison de ce grand bouleversement dans sa vie.
Demander conseil
Une maman qui souffre de baby blues se sentira dépassée par les événements, incompétente et impuissante. La mère parfaite n’existe pas, mais c’est la pratique et les conseils d’autres mamans et professionnels en soin infantile qui permettent aux mamans de s’améliorer au fur et à mesure. Par conséquent, si vous croyez que vous vous y prenez mal avec votre nourrisson, n’hésitez pas à demander à votre propre maman ou à des amies comment faire pour bien s’occuper de ce petit être. Ce peut être des conseils importants sur son allaitement, sa toilette, son suivi pédiatrique mais également des astuces anodins pour l’endormir, pour le calmer, etc.
Appeler à l’aide
Une jeune maman souffre généralement de fatigue. Déjà, pendant la grossesse, les contraintes physiques et alimentaires, les crampes, les nausées, les troubles du sommeil épuisent. Mais après l’accouchement, s’occuper du bébé presque 24 heures sur 24 est exténuant. D’où la nécessité de demander de l’aide et de confier bébé à quelqu’un de confiance de temps en temps pour se reposer et se ressourcer. Une petite sieste réparatrice pour compenser les nuits blanches et un exercice physique favorisant le sommeil et la relaxation sont de mise.
Consulter un thérapeute à Paris
Lorsque le baby blues vous accable, parlez-en à un médecin de PMI (Protection maternelle et infantile). Si besoin, il vous dirigera vers un spécialiste en santé mentale à Paris qui vous accompagnera. Parfois, la sensation de désarroi peut être liée à l’inacceptation des changements du corps après la grossesse ou à la baisse de désir du couple résultant de l’arrivée du bébé. Dans ces cas, l’aide d’un thérapeute s’avèrera encore plus utile.
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