Image default
Naturopathie

Naturopathie et accompagnement du diabète

Le diabète caractérise un déséquilibre métabolique où le sucre s’accumule anormalement dans le sang. Cette pathologie, identifiable par une hyperglycémie persistante, traduit un désaccord entre l’apport de glucose et son absorption par les tissus corporels.

Qu’est-ce que le diabète ?

On détecte souvent le diabète lorsqu’une personne présente une glycémie à jeun anormalement élevée lors de deux mesures successives. Les valeurs normales se trouvent entre 0,80 et 1,20 g/l. Un suivi médical est conseillé pour les personnes à risque comme celles avec un excès de poids ou des antécédents familiaux. Il est important de contrôler régulièrement la glycémie pour intervenir rapidement en cas d’anomalie.

L’insuline, hormone produite par le pancréas, régule le taux de glucose dans le sang. Un dysfonctionnement dans sa production ou son action entraîne une accumulation excessive de glucose, caractéristique du diabète.

Cette maladie silencieuse peut avoir des conséquences graves si elle n’est pas traitée à temps. Parmi les symptômes pouvant alerter : grande fatigue, soif intense, guérison lente des blessures, problèmes visuels et sensation d’engourdissement aux extrémités.

Les dangers liés au diabète

Un diabétique confronté à une hausse durable du taux de sucre dans le sang risque d’importants dommages corporels. Les effets néfastes touchent principalement les vaisseaux, gros comme petits, mais aussi les reins, les nerfs et la vision. Cette maladie est souvent à l’origine d’un engorgement des artères par des dépôts gras, menant à des troubles cardiaques et cérébraux sévères tels que crises cardiaques ou AVC.

Le diabète joue également un rôle dans l’apparition de l’hypertension. La vision peut être sérieusement compromise si les vaisseaux de l’œil sont obstrués, pouvant mener jusqu’à la perte totale de la vue. D’autres conséquences incluent des dysfonctionnements rénaux et nerveux.

L’itinéraire du sucre

Le rôle du glucose dans le corps

Le glucose, sucre présent dans notre sang, est essentiel pour notre corps qui l’utilise comme principal combustible. Il provient des sucres consommés ou est synthétisé par le foie grâce aux protéines et aux graisses. Chaque organe tire de cette molécule l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement. De plus, le glucose peut être mis en réserve notamment dans le foie, les muscles et les tissus adipeux pour être utilisé à la demande.

Les deux types de diabète

Le diabète de type I, aussi nommé diabète insulinodépendant, touche 10 % des personnes diabétiques. Il se caractérise par un manque d’insuline dû à une défaillance du pancréas et est fréquemment détecté durant l’enfance ou l’adolescence. Le traitement repose sur des injections régulières d’insuline.

Quant au diabète de type II, ou diabète non-insulino-dépendant, il concerne la grande majorité des cas, soit 90%. Appelé également « diabète de la maturité », il survient généralement après 40 ans et affecte souvent les individus en surpoids. La baisse de production d’insuline par le pancréas associée à son utilisation inefficace dans l’organisme définit ce trouble. Un régime alimentaire équilibré, une activité physique appropriée et parfois des médicaments constituent les piliers du traitement.

Principes fondamentaux de l’alimentation pour diabétiques

Il est essentiel d’ajuster le traitement du diabète aux particularités de chaque patient, en prenant en compte son style de vie et ses caractéristiques personnelles comme le poids ou le sexe. Bien sûr, il y a des principes de base à ne pas négliger.

Les sucres et aliments sucrés

Pour les personnes diabétiques, il est essentiel de modérer la consommation de douceurs telles que les gâteaux, le miel ou encore les glaces. Ceci dit, dans des cas contrôlés et si l’équilibre glycémique le permet, un petit écart hebdomadaire pourrait remplacer un fruit en fin de repas.

Il faut être vigilant lorsqu’on lit les étiquettes des produits alimentaires. Certains articles présentés comme sans sucre ajouté peuvent renfermer d’autres formes de sucres comme le fructose ou bien des polyols qui sont à surveiller également.

Par ailleurs, les produits light ne sont pas exempts de sucres et peuvent en inclure en faible quantité. Il est donc important de ne pas se laisser tromper par cette mention.

Quant aux édulcorants tels que l’aspartame, ils ne sont généralement pas absorbés par l’intestin et sont donc permis. Cependant, leur nature chimique incite à limiter leur consommation pour éviter tout autre effet indésirable sur la santé.

Les breuvages

Il est crucial de privilégier l’hydratation par le biais d’une consommation quotidienne d’un litre et demi d’eau. Cette dernière peut être enrichie de saveurs naturelles tels que le citron ou diverses herbes, voire prendre la forme de thé infusé.

Concernant les boissons sucrées, leur ingurgitation devrait être limitée au strict minimum. Cela inclut mais ne se limite pas aux jus de fruits, qu’ils contiennent du sucre ajouté ou non, ainsi qu’à une variété de boissons gazeuses telles que les sodas et limonades.

En matière d’alcool, l’abstinence s’avère recommandée. En effet, toutes les variantes alcoolisées contribuent à un apport calorique conséquent et sont donc déconseillées pour maintenir une bonne hygiène de vie ; cela va des bières légères jusqu’aux spiritueux plus concentrés sans oublier les vins, apéritifs, cidres et même le champagne qui n’échappe pas à cette règle.

Produits issus du lait

Il est conseillé de limiter la consommation des produits laitiers à une seule portion par jour. Ces aliments contenant du lactose et du galactose, il est essentiel de ne pas en abuser. Une portion adéquate correspond à l’un des choix suivants :

  • Un verre de lait
  • Trente grammes de fromage
  • Deux petits suisses
  • Un yaourt
  • Cent grammes de fromage blanc

Garder un œil attentif sur la quantité ingérée permet d’éviter les excès et favorise le maintien d’une alimentation équilibrée.

Légumes verts et salades fraîches

Les légumes frais non farineux se distinguent par leur faible teneur en sucre et leur richesse en nutriments essentiels comme les fibres, les vitamines et les minéraux. Ces derniers sont particulièrement bénéfiques pour la santé. Ils contribuent notamment à l’élimination du surplus de glucose grâce à leurs fibres.

Pour rehausser le goût des légumes, rien ne vaut l’utilisation d’herbes aromatiques ou un zest de citron qui apportent une touche de fraîcheur sans alourdir l’apport calorique. Quant aux personnes souffrant d’hypertension, il est conseillé de privilégier les produits frais plutôt que ceux en conserve afin d’éviter un excès de sel dans leur alimentation.

Fruits

Les fruits, gorgés de vitamines et minéraux, présentent une concentration en sucre allant de faible pour les agrumes à élevée pour les fruits secs. Il convient de se limiter à deux ou trois portions quotidiennes, en surveillant particulièrement la consommation de fruits séchés tels que dattes et figues, riches en graisses.

Côté protéines, le poisson gras est un choix judicieux à consommer deux ou trois fois par semaine. Une portion raisonnable s’élève à 200 grammes par jour pour la viande, qui devrait être choisie maigre. Les personnes ayant un excès pondéral doivent éviter tout plat riche en sauce ou friture.

Il est essentiel de rappeler que viandes, poissons et œufs sont des sources importantes de protéines mais contiennent également des lipides qu’il ne faut pas négliger dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Huiles et beurres

Il est conseillé de réduire sa consommation de beurre, en choisissant une qualité supérieure, et de l’inclure plutôt dans le petit-déjeuner. Quant à la végétaline, mieux vaut l’éviter complètement. Pour les huiles, privilégiez celles d’olive, de colza, mais aussi celles de tournesol, maïs ou soja, idéal si elles sont combinées.

Baguette et produits céréaliers

Les aliments riches en glucides tels que le pain, les céréales et les pommes de terre sont essentiels à notre alimentation, mais ils doivent être consommés avec modération lorsqu’on surveille son apport en sucre. Une portion adéquate serait par exemple 150 g de féculents cuits, équivalant à six cuillères à soupe de riz ou pâtes, ou bien encore une quantité similaire sous d’autres formes.

Pour une personne diabétique, l’équilibre nutritionnel est primordial ; un régime typique se compose d’à peu près 20 % de calories provenant des protéines, 40 % des lipides et le reste des glucides. Il est intéressant de noter qu’à poids égal, les protéines et les glucides fournissent moins de la moitié des calories apportées par les lipides.

Il est crucial pour éviter la lassitude dans un régime d’avoir connaissance du contenu précis en nutriments des aliments. Varier son alimentation permet non seulement d’apporter différents oligo-éléments et vitamines mais contribue également au plaisir gustatif. Donc changer régulièrement ses sources de féculents ou ses types de fruits peut s’avérer bénéfique.

La prise alimentaire doit aussi prendre en compte la boisson et la répartition correcte des aliments tout au long de la journée pour garantir une gestion optimale du taux glycémique. Les personnes diabétiques adapteront leur fréquence et composition repas selon leur traitement ; ceux sous insuline peuvent nécessiter jusqu’à cinq prises alimentaires quotidiennes contre trois pour ceux traités autrement.

En somme, l’alimentation doit être adaptée individuellement, toutefois elle s’organise généralement autour d’un petit déjeuner copieux suivit d’un déjeuner complet puis d’un diner plus léger – avec parfois l’inclusion d’une collation dans l’après-midi si nécessaire.

Pour diversifier vos repas, voici des alternatives :

Pour équilibrer une assiette, on peut substituer 100 g de pommes de terre par l’équivalent en céréales ou légumes. Environ deux patates moyennes correspondent à trois cuillerées pleines de riz ou pâtes cuisinés. Si les tubercules sont crus, il est possible d’utiliser 28 g (à peu près cinq cuillères à café) de riz, semoule ou pâtes non cuits comme alternative.

Au niveau des légumes, 100 g de petits pois s’échangent facilement contre la même quantité d’artichauts, crosnes ou alors on ajuste la portion avec 160 g de salsifis, 200 g pour des betteraves rouges, navets ou carottes et jusqu’à 300 g si l’on opte pour des haricots verts, choux verts ou fleurs.

Dans le registre fruitier, deux petites oranges pesant 140 g, peuvent être avantageusement remplacées par un poids identique de pamplemousse ou une moindre quantité pour certains fruits: comptez environ trois prunes moyennes (90g), deux petites pêches (100g) jusqu’à monter à 450g si vous choisissez la pastèque.

Quant aux produits panifiés légers tels que les biscottes, elles sont équivalentes à du pain frais, une biscotte remplaçant environ 15 g.

Il est essentiel pour une personne diabétique ayant un surplus pondéral d’éviter absolument toute forme d’alcool et boissons sucrées gazeuses. Elle doit favoriser une hydratation régulière entre les repas avec notamment de l’eau et du thé léger mais éviter autant que possible la consommation liquide pendant les repas.

Des conseils pratiques pour une alimentation adaptée aux diabétiques

Optez pour des champignons faibles en glucides dans votre alimentation. Privilégiez également les légumineuses telles que les lentilles, bénéfiques pour la santé. Choisissez le riz basmati, car son index glycémique est plus bas comparé au riz blanc traditionnel.

Il est judicieux d’assaisonner vos repas avec du jus de citron, ce qui contribue à réduire votre glycémie. Vous pouvez aussi siroter de l’eau aromatisée au citron sans y ajouter de sucre.

Intégrez une quantité suffisante de fibres dans votre régime. Elles jouent un rôle essentiel en modérant l’absorption des sucres et en favorisant une bonne digestion tout en aidant à contrôler le cholestérol.

Légumes verts et céréales complètes non raffinées, comme l’avoine ou le blé entier, sont indispensables dans un régime équilibré. Les légumineuses figurent aussi parmi les aliments recommandés pour leur apport en fibres et leur faible teneur en glucides.

En cas de faim

Petit creux ? Optez pour une tranche de jambon, un œuf à la coque ou des blancs de poulet. Si vous préférez le cru, croquez dans une tomate juteuse ou grignotez quelques carottes et radis croquants.

Santé quotidienne et évitement des dangers

Pour préserver sa santé et éviter les maladies chroniques comme le diabète, adoptez des habitudes alimentaires équilibrées et une routine sportive de 90 minutes hebdomadaire. Dites adieu au tabac pour réduire le risque de problèmes cardiovasculaires. Avant tout déplacement, pensez à organiser votre traitement pour qu’il soit continu.

Une bonne hygiène personnelle est aussi capitale :

  • Prenez soin de vos pieds.
  • Maintenez une propreté bucco-dentaire rigoureuse.

Informez votre docteur si vous avez des antécédents familiaux de diabète et faites vérifier votre glycémie à jeun dès l’âge de quarante ans. Le moyen le plus sûr d’éviter les complications futures est un dépistage rapide du diabète.

Les substituts de sucre et les articles pour la minceur

Dans le monde de l’alimentation, on distingue principalement deux catégories d’édulcorants. D’une part, il y a les édulcorants artificiels tels que la saccharine et l’aspartame qui sont couramment ajoutés dans les produits allégés comme certaines boissons ou yaourts. Bien qu’ils soient considérés comme non-nutritifs, leur consommation n’est pas recommandée pour préserver une bonne santé.

D’autre part, les polyols, aussi appelés édulcorants de masse, offrent une alternative calorique souvent présente dans des produits étiquetés « sans sucre ». Parmi eux figurent le sorbitol et le xylitol qui se retrouvent dans divers articles tels que les chewing-gums ou les confiseries. Malgré cette appellation trompeuse ces substances contiennent des glucides et contribuent à l’apport calorique.

Quant au fructose, bien qu’il soit naturellement présent dans certains aliments, seul un individu diabétique très bien contrôlé peut en consommer avec parcimonie car il reste une source significative de calories et ne constitue pas un choix judicieux en matière d’allègement alimentaire.

Approches en phytothérapie et oligothérapie

Le Gymnema sylvestris simplifié

Les feuilles du Gymnema sylvestre, une plante d’Inde, sont riches en saponines qui expliquent en grande partie ses vertus remarquables. Traditionnellement utilisé dans le sous-continent indien pour réduire les envies de sucre, ce végétal a aussi prouvé son efficacité dans le contrôle du diabète, principalement lors des stades initiaux de la pathologie et chez les individus d’âge mûr ou plus âgés. Il favorise également la régénérescence des cellules bêta du pancréas, essentielles à la production d’insuline.

Le Reishi

Le reishi, champignon médicinal, est bourré de composés bénéfiques comme les ganodéranes. Ces substances ont un vrai coup de pouce pour réduire le sucre dans le sang et stimuler nos cellules pancréatiques à produire plus d’insuline.

La cannelle

La cannelle joue un rôle clé dans la régulation de la glycémie. En effet, elle optimise l’action de l’insuline et améliore sa capacité à abaisser le sucre dans le sang après les repas. Cette épice contribue également à réduire le besoin en insuline produit par l’organisme, ce qui permet d’alléger le travail du pancréas. Elle a aussi des effets bénéfiques sur le métabolisme et participe à la diminution des phénomènes inflammatoires.

Le zinc

Bien que le zinc soit un nutriment qui se trouve en petite quantité dans notre organisme, son importance est cruciale pour notre santé. Un manque en zinc peut être à l’origine de plusieurs maladies, notamment dans les régions moins développées où ce problème est plus répandu.

Le rôle du zinc est particulièrement important pour le bon fonctionnement du pancréas. En effet, il contribue efficacement au processus de fabrication, de conservation et de distribution de l’insuline. C’est donc un atout majeur dans la lutte contre des troubles comme le diabète.

Le manganèse

Le manganèse joue un rôle clé dans la régulation de la glycémie, ce qui le rend crucial pour les personnes atteintes de diabète. Participant activement à la défense de l’organisme contre les dommages cellulaires grâce à son action antioxydante, il s’intègre notamment à l’enzyme superoxyde dismutase. Sa présence suffisante dans l’organisme pourrait réduire le risque de complications spécifiques au diabète, comme les rétinopathies. Toutefois, une carence en manganèse est souvent observée chez les individus diabétiques sans que la cause précise soit établie.

Le chrome

Le chrome, bien qu’il soit présent en petite quantité dans notre corps, joue un rôle crucial dans la régulation du sucre sanguin. Il améliore l’efficacité de l’insuline, surtout lorsque la résistance à cette hormone est importante. Sous forme de picolinate, le chrome est particulièrement bénéfique pour les individus souffrant de diabète de type II car il aide à maintenir des niveaux stables d’hémoglobine glycosylée.

En ce qui concerne le diabète, maladie sérieuse s’il en est, il est primordial de suivre les conseils médicaux pour son traitement. L’utilisation personnelle de plantes considérées comme antidiabétiques peut être dangereuse et perturber les effets des traitements conventionnels. Ainsi, avant d’envisager toute consommation de remèdes naturels tels que le gingembre, l’ail ou encore le millepertuis, il est indispensable de consulter un médecin ou un pharmacien afin d’éviter tout risque lié aux interactions médicamenteuses.

En guise de conclusion

Il est préférable de privilégier une alimentation authentique et savoureuse, en quantités modérées et consommée lors des repas principaux pour limiter les pics de glycémie liés à l’ingestion d’aliments sucrés isolément.

Ne faites pas l’impasse sur un repas. Veillez à inclure des glucides tels que le pain, les pâtes ou les fruits dans votre diète quotidienne. Il convient aussi de réduire la consommation de graisses comme celles trouvées dans le fromage, la viande grasse, les œufs ou encore la charcuterie.

L’exercice physique régulier est un allié incontournable pour maintenir un équilibre santé optimal. De plus, il est essentiel de contrôler fréquemment son taux de glycémie afin d’être au fait de sa condition métabolique actuelle.

Le diabète exige une vigilance constante et un accompagnement médical personnalisé. Consultez régulièrement votre professionnel de santé pour assurer une gestion adéquate de cette maladie chronique.

Autres articles

Reiki , méthode pour inviter le bonheur : kezako ?

administrateur

Naturopathie – L’ado à fleur de peau… Acné, ça bourgeonne!

administrateur

Le mode alimentaire RAW TILL 4, kesako ?

administrateur

Les Tétons Flingueurs, le cancer du sein raconté par Sonia Bellouti

administrateur

Rendez-vous bien-être à Nantes : les Clés de la naturopathie

administrateur

Crudivorisme – 10 erreurs à éviter

administrateur

Naturopathie et ramadan 2/2

administrateur

Hyperactivité chez l’enfant & alimentation

administrateur

Tarte à la citrouille

administrateur